Une campagne sud-américaine

Sudouest

Pour augmenter le rayonnement de la pelote dans le monde, la Federacion internacional de pelota vasca a donné l’une de ses priorités de travail au développement en Amérique latine et plus particulièrement auprès des nations moins bien loties en moyens matériels ou humains. Au centre des déterminations, le Mundial de Mexico 2006 reste la priorité sur la base d’un partenariat étroit avec le comité d’organisation, au sein duquel l’ancien champion de pala corta, Pépé Musi se révèle un interlocuteur de premier ordre. En préambule, fin août, la deuxième Coupe du monde amateurs à cesta punta se déroulera bien à Acapulco. C’est ce que MM. Arraiza et Dunat, respectivement trésorier et secrétaire général de la structure internationale, ont pu réaffirmer en visitant les aires de jeu. Une participation de la pelote basque aux jeux panaméricains du Rio de Janeiro (Brésil) en 2007 a même été envisagée, ainsi qu’aux jeux centraux américains et des Caraïbes, en Colombie avec éventuel déplacement de certaines spécialités à Saint-Domingue, idée cautionnée par la possible construction d’un fronton… C’est à Porto Rico que les deux hommes ont terminé leur périple, au contact des instances locales avec promesse d’une aide technique pour la construction de nouvelles installations et envoi d’un entraîneur pour le prochain Mundial (les spécialités pratiquées sont la paleta gomme et le frontenis).

Brésil et Equateur pour Dominique Boutineau. Le président s’est tout d’abord rendu au Brésil, début avril, pour appuyer M. Alfredo Correia, président de la société brésilienne de pelote basque dans la réalisation des projets de construction (jai alai et trinquet sur un terrain mis à disposition) ou de réhabilitation (centre Viva Sao Paulo) sans oublier la mise en place de fabrication de pelotes synthétiques par une entreprise locale.
A la suite, D. Boutineau s’est dirigé vers l’Equateur pour présenter la FIPV et des projets, comme la construction d’un premier fronton réglementaire, la formation d’entraîneurs et de fabricants de pelote et la stratégie de participation au prochain Mundial. « L’envie et les désirs d’implication sont réels mais beaucoup de travail reste encore à accomplir », a déclaré l’ancien président de la FFPB, qui estime que « ces pays ont tout à apprendre et à gagner, à condition qu’un accompagnement régulier accompagne la démarche ».
De l’avis même du nouveau numéro un, comme pas grand chose de significatif n’avait été fait jusqu’à présent, ces actions vont s’inscrire prioritairement dans le programme de l’entité « réveillée ».

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