Les deux fidèles

Bizia / Sudouest

ELECTIONS FEDERATION FRANCAISE DE PELOTE BASQUE
C’est une première. Depuis la création de l’entité, en 1921, deux candidats qui se sont déterminés pour un poste. A présent, c’est aux ligues et aux clubs de voter le 18 décembre et de choisir l’élu et son bureau pour un mandat de quatre ans.
Roland Dufourg
a 58 ans, retraité de l’enseignement, marié et père de deux enfants, grand-père de trois petites-filles. Il est licencié à l’Aviron Bayonnais, à la FFPB depuis une vingtaine d’années et secrétaire général depuis 1996.
Jean-François Pascassio-Comte
a 47 ans, enseignant au lycée Saint-Thomas-d’Aquin de Saint-Jean-de-Luz, marié et père de cinq enfants. Il est licencié à Xistera Saint-Jean-de-Luz, à la FFPB depuis 1985 et président de la commission sportive générale depuis 1996. « Sud-Ouest ». Quelles sont vos chances d’être élu ?
R. D. La Ligue du Pays Basque nous a choisi à l’unanimité, c’est un partenaire de taille. Je compte bien travailler sur de nombreux chantiers, à la fois sur le versant traditionnel (quelques aménagements pour la Grande Semaine, notamment concernant la journée des jeunes), mais aussi en me tournant vers les ligues plus éloignées qui ont des demandes qu’il faut exaucer (tournois de paleta gomme). J.-F. P.-C. Il faudra attendre le 18 décembre pour savoir. J’ai choisi une liste dynamique et aux compétences variées. Ceux qui nous choisiront savent que j’ai des priorités qui gravitent autour de l’amélioration de la détection des jeunes dans toutes les spécialités sur la base de programmes et de stages, où les cadres techniques devront s’investir et du renforcement du partenariat avec les ligues. La liste Dufourg est trop « basque », pas assez évolutive, celle de Pascassio, trop « éclectique », pas assez expérimentée… Que répondez-vous à ces critiques ?
R. D. Mon choix s’est porté sur des travailleurs acharnés qui ont une grande expérience du terrain et connaissent les problèmes pour y avoir été confrontés régulièrement, au sein de diverses commissions de ligue ou fédérales. Au-delà des compétences, il y a une grande disponibilité sur place, indispensable pour traiter les dossiers et notamment les calendriers, très lourds à gérer. J.-F. P.-C. Mon souci était de former une liste jeune et très motivée, aux idées nouvelles et novatrices mais aussi compétente, car la majorité de mes collègues travaillent déjà tous au sein de leurs clubs, ligues ou même à la fédé. La dizaine de personnes expérimentées qui évoluent au sein du comité directeur les complètent parfaitement, cela amène un équilibre attractif à ce groupe. La France a encore perdu du terrain au niveau international. Si vous êtes élu, comptez-vous mettre la Direction technique nationale au pied du fronton ?
R. D. C’est incontournable et même si l’équipe en place appréhende lucidement les difficultés, il faut l’aider à poursuivre son travail, car elle connaît parfaitement le « matériel humain » à disposition. Je leur fais confiance mais il est évident que nous devons encore plus unir nos compétences par une solidarité de tous les instants. Nous pourrons tirer un bilan complet après Mexico. J.-F. P.-C. Dans mon programme, il est spécifié que la priorité est de redonner à la France sa place de numéro un. Cela passera par des présélections et sélections commanditées par la DTN, avec toutefois une obligation de résultats. Il faut donner encore plus de moyens aux pilotaris pour se préparer comme de véritables athlètes de haut niveau et pas uniquement en vue des échéances internationales. Cela passe par la mise en place d’un programme élaboré de détection.

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