Andde Bello / Sudouest
EQUIPE DE FRANCE
Le Mexique (Loquillo-Santamaria) a confirmé son rang de favori, mardi, en infligeant une défaite sévère à la France (Etcheverry-Harotcarene), 40-28. Une victoire des champions du monde et tenants du titre qui ne souffre d’aucune contestation. A égalité à mi-partie (19-19) suite à une kyrielle d’égalisations, les Sud-Américains ont ensuite accéléré. Loquillo, prompt à tirer le point (dans les pattes de son vis-à-vis à droite) et Santamaria, fin stratège ont dicté leur loi. En face, Hervé Etcheverry, fébrile et trop statique, n’a pas eu le rendement escompté. Son allié, Olivier Harotçarene couvrant un terrain considérable, a laissé beaucoup de jus, baissant de rythme à un moment clé de la partie.
Revoilà Etcheverry-Harotçarene. « C’est une défaite logique à la vue de la physionomie de la rencontre, livre Philippe Carricart. Les Mexicains sont de vrais compétiteurs, ils ne lâchent rien. Nous sommes maintenant dans l’obligation de vaincre l’Espagne cet après-midi pour retrouver le Mexique en finale ». En effet, les Ibères se sont refait la cerise face à Cuba (Waltari-Darien), 40-23. Une victoire sans bavure qui relance totalement la course à l’accession à la finale.
Pour cette échéance décisive, le coach a de nouveau titularisé le duo Etcheverry-Harotçarene : « Ils me doivent une revanche, à eux de prouver sur la cancha qu’ils possèdent le mental nécessaire pour disputer une compétition de cette envergure ».
On attend avec impatience la réaction d’Hervé Etcheverry. Le Bas-Navarrais a toutes les qualités requises pour prendre le jeu à son compte. Même constat pour Olivier Harotçarene, un arrière pugnace au fort potentiel. De toutes les façons, il n’y a plus d’autre alternative que la victoire !
Ce soir, à 17 heures, France (Etcheverry-Harotçarene) contre Espagne (Gorria-Lazkano ou Zabalda).