On connaît l’appétence des Mexicains au remerciement, à l’excuse, à « l’abraso « et, pour une fois, on pourra excuser la relative longueur d’une cérémonie de clôture qui ne restera pas dans les annales. Sur le site de Campo Marte (friandises et jus de cactus), à l’issue d’une ébouriffante finale Mexique-Espagne à frontenis masculin (victoire des locaux par 30 à 4 avec une démonstration époustouflante de Gustavo « el charro « Miramontès, petit dieu vivant de la spécialité), le staff aztèque ne s’attendait certainement pas à renverser la planète pelote avec l’obtention de 6 médailles d’or.
Une première historique, réservant à ses adversaires directs une portion très congrue, même si le travail effectué et surtout les conditions pour préparer ce Mondial, n’ont rien de comparable avec les outils mis à disposition des athlètes français.
Voilà donc une compétition qui s’achève en feu d’artifice et posera certainement des questions dans le camp tricolore, devra soulever des interrogations a posteriori mais on n’en est certainement pas là pour l’instant car l’heure est à la digestion et au rapatriement, en deux avions dans la soirée et la nuit d’hier?
Un retour à la réalité en tout cas, au travail pour certains, à la continuation du séjour ailleurs pour d’autres. Globalement, la manifestation tint toutes ses promesses, tant sur le plan organisationnel (au rythme d’ici avec parfois du zèle ou de la réflexion exacerbée?) que sportif où l’on vit signer quelques moments d’anthologie (le sacre de Pedro Santamaria sur ses terres de Tuyehualco, le duel en forme de bras de fer lors de la finale à paleta cuir trinquet).