L’Europe sourit aux Bleus

Bizia et Andde Bello / Sudouest
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Main nue. Au terme des quatre confrontations de ce France-Espagne de gala, les tricolores ont réussi un carton plein. N’empêche, 3 des 4 succès ont été acquis à l’arraché. Le premier en lice, Marc Berasategui (Ascain) a dû s’employer pour écarter le puissant Elizondo (Oberena) 40-31. Le finaliste de la dernière Coupe du monde (Bayonne 2004) s’est détaché dans la dernière dizaine après une ultime égalisation à 25. Sa faculté à plancher et à buter tendu le long du filet a prévalu. En revanche, l’autre demi-finale a été à sens unique, Alain Heguiabehere (BAC) a dominé le géant Apezetxea (Oberena).
En deux à deux, Noizbait le finaliste du championnat de France était représenté par Urrutigarray-Ondarts (remplaçant Olaizola en déplacement professionnel). Le clubs de la cité des chênes a éliminé Nuin-Zabalza (Oberena) 40-31 au terme d’un beau duel d’avants.

Paleta cuir. Déjà brillant à Garazi, lundi, dans le cadre de la Coupe des chasseurs, Alain Urrutigaray a sorti le grand jeu. Auparavant, Urrugne, le champion de France en titre (les frères Itoiz) a aussi dû batailler ferme pour sortir Gorria-Asiain (Oberena) 40-26. Menés 26-21, les frangins ont ensuite engrangé 19 points de rang !
Samedi, à paleta cuir, le choc entre Altadill-Rodriguez (Tenis Pamplona) et Urrugne (Halsouet-Bergerot) a tenu toutes ses promesses. Les lauréats de la Coupe du monde de Bayonne malmenés (30-22 , 36-31) ont fait parler leur expérience pour coiffer sur le fil les côtiers (37-37, 40-37). La confrontation de haut niveau a enthoutiasmé le public. En soirée, Luzaz Gazte (Casemayor-Amestoy) a étrillé Oberena (Zabalza-Molins) 40-10.
Ainsi, le plus grand choc de cette étape des bords de la Nivelle entre les Navarrais, lauréats de la Coupe du monde et les médaillés d’or du Mondial de Pampelune programmé hier en soirée s’annonçait sous les meilleurs auspices.

Xare. Equipe de France espoirs (Fagalde-Driolet), 40; Noizbait Hasparren (Dainciart-Jaureguiberry), 31. Les « cadors » ayant décliné l’invitation, c’est une opposition remodelée qui a foulé la cancha sempertarde… Les jeunes « internationaux » en partance pour le Chili ont eu du mal à sortir de leur torpeur dominicale, à l’image de l’arrière d’Hardoytarrak à l’entame cotonneuse. Jusqu’à la vingtaine, les acteurs se cotoyèrent paisiblement, avec une mainmise de la jeunesse haspandarde (23-18), rattrapée (23 partout) mais collante (30-29). Au 2 murs (Fagalde) et au pan coupé (Driolet) avec des pelotes tournantes, les espoirs vont garder la direction des opérations même si, ça et là, gourmandise et excès de facilité vont ponctuer le renouveau tardif.

Paleta gomme creuse hommes. CO Bayonne (P. Lissar-Bidegain), 30; Akitania Pessac (P. Laxalde-Salièges), 17. Première revanche « intégrale », toute acquise aux Basques, chahutés par de violents Aquitains jusqu’à la dizaine (9, 10 partout) avant que la stratégie accélération-pose de l’aîné des élus, ne fasse mouche…
P. Lissar orchestra le bal, en tirant le 2 murs dès que la pelote raccourcit, alors que le jeune zaguero, parfois fautif sous le feu, s’appliqua à rester régulier (15-11, 19-15).
Les Bordelais « décrochèrent » à la vingtaine (23 puis 28 à 16) en luttant mais en cédant à l’imprécision… Taquin et provocateur, le « delantero » local paracheva l’oeuvre, souvent au carambolage dans toutes les zones, à l’image d’une limpide conclusion au 3e filet.

Paleta gomme creuse dames. Arbonarrak (Leiza-Housset) 30; Urruñarrak (Halsouet-Comet), 14.
Les tenantes du titre ont confirmé l’hégémonie face à leurs rivales-copines internationales avec la constance comme postulat, essentiellement après la dizaine (10-6, 20-9). Bien équipé en opportunisme (Housset au 2 murs) et accélération (Leiza par le mur de droite), le duo vainqueur a su patienter donc attendre la faute où débordait une arrière souvent mise à contribution. Sous la pression, point de salut, avec souvent des fautes et peu de solutions pour recoller au score. Après la vingtaine, le moral des Urruñardes déclina et la mainmise d’Arbonne s’intensifia pour ne plus se relâcher.

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